Page 85 du Livre « Contre l’oubli Plaques et stèles de la résistance et de la déportation en Tarn et Garonne»

NEGREPELISSE
COMBAT DES BRUNIS
17 juillet 1944

Maurice DAUGE et Georges JACQUOT « Marsouin », avertis par Germain RICARD, se retrouvent « au Gai » près du hameau des Brunis. Ne disposant que de sept hommes, JACQUOT prévoit une attaque souricière qui se refermerait sur les véhicules ennemis.

Au village, l’opération de ratissage est terminée, les miliciens escortés des SS reprennent la route aux environs de 10 heures 30.

Quand la colonne arrive aux Brunis, c’est l’attaque. « Marsouin » lance la grenade Gamon sur le capot du premier camion. L’explosion déporte le véhicule. La moto accompagnatrice est pulvérisée et le deuxième camion brûle. Le convoi stoppe.

Malgré les menottes qui leur lient les mains dans le dos, COURNUT saute du premier camion, suivi par Eugène FOURNIER. Malgré leurs blessures, ils parviendront à se sauver. BONHOMME et FEUILLEE tentent de suivre leur exemple mais ils sont abattus par les Allemands qui ont repris leurs esprits.

Le renfort promis par DELPLANQUE n’arrivant pas, chacun se replie. GIUSTI décroche le premier. JACQUOT, poursuivi par huit Allemands, se dissimule dans un roncier où il restera deux heures. LOUPIAC, blessé au bras, est tué à moitié chemin entre la route et la voie ferrée. BAUER est aussi abattu. WROBEL, aide Maurice DAUGE, touché par une balle, à traverser la voie ferrée.
Après l’attaque, les Allemands et les miliciens repartent avec leurs véhicules disponibles et neuf otages. Cette opération occasionne de lourdes pertes à l’ennemi, trente hommes sont mis hors de combat alors que les résistants n’étaient que sept et peu armés.

Stèle située sur la D 958 au lieu-dit « les Brunis » à Nègrepelisse

NEGREPELISSE COMBAT DES BRUNIS
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