Page 114 du Livre « Contre l’oubli Plaques et stèles de la résistance et de la déportation en Tarn et Garonne»

GRISOLLES
PLAQUE DES DEPORTES

Un réseau de résistance spécialisé dans le sabotage s’est organisé à Grisolles : les camions d’essence et les voies de chemin de fer constituent la cible privilégiée des résistants. Les opposants au régime de Vichy fabriquent aussi des fausses cartes d’alimentation et cachent des hommes recherchés par les Allemands.
Le 6 mai 1944, à la suite d’une dénonciation, la Gestapo arrête 37 habitants de Grisolles et quatre ressortissants espagnols. Avant d’être conduits à la prison Saint-Michel à Toulouse, les prisonniers sont regroupés dans la maison sur laquelle est située la plaque. Cette maison était le siège de la Kommandantur.

Certains vont être relâchés mais treize sont déportés dans des camps de concentration en Allemagne. Henri BEGUE, Jean ASTRE, Lucien GAY (né en 1909), Marcel GAZAGNE, Pierre BOUSQUET, Michel LABRUNE, et Joseph MASSOT ne reviendront pas en France.

Jean DARDIER est arrêté à Toulouse. Il est déporté et ne regagnera pas la France.

Contreloubli Page114Plaque située rue des Déportés

GRISOLLES
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