Page 27-28 du Livre « Cinquantenaire Libération de Montauban et du Tarn et Garonne »
Localisation des compagnies sédentaires à Montauban: 1re et 5e; Castelsarrasin : 9e; Grisolles: 11e; Saint-Aignan : 14e; Auvillar : 15e. Les compagnies sédentaires étaient composées de résistants inscrits à l’une d’elles. Ils étaient disponibles pour les actions arrêtées en restant en contact permanent avec un seul responsable.
Le chef de la lre compagnie sera arrêté par la milice, des arrestations seront opérées au sein des 9e, 11e et 14e compagnies par la police, la milice, la Gestapo.
Localisation des neuf autres compagnies et leurs actions :
Secteur sud-est :
• à Verlhac-Tescou (route de Montauban – Gaillac) : la lre section de la 2e compagnie avec un groupe de « Libérer et fédérer » ;
• à Mantelli (commune de Monclar-du-Quercy) : la 2e section de la 2e compagnie et le 2e groupe de « Libérer et fédérer ». Elles ont tendu une embuscade contre un convoi ennemi venant de Montbartier à Moulis-Catrou (route de Montauban – Toulouse) le 18 août 1944, et à Labéjeau (Haute-Garonne), route de Montauban – Gaillac, où elles attaquent un poste de guet le 10 août 1944.
Secteur est :
• à Léojac (Gabach) : la 3e compagnie ;
• à « Cabertat » (entre Nègrepelisse et Monclar-de-Quercy) : la 6e ;
• à « Trégan » (Condrière et Bordelle, commune de Puygaillard-de-Quercy) et à « Nidauzel » (commune de Bruniquel) : les deux sections du Corps franc Dumas intégré à la 6e.
Localisation des compagnies sédentaires à Montauban: lre et 5e; Castelsarrasin : 9e; Grisolles: 11e; Saint-Aignan : 14e; Auvillar : 15e. Les compagnies sédentaires étaient composées de résistants inscrits à l’une d’elles. Ils étaient disponibles pour les actions arrêtées en restant en contact permanent avec un seul responsable.
Le chef de la lre compagnie sera arrêté par la milice, des arrestations seront opérées au sein des 9e, 11e et 14e compagnies par la police, la milice, la Gestapo.
Localisation des neuf autres compagnies et leurs actions :
Secteur sud-est :
• à Verlhac-Tescou (route de Montauban – Gaillac) : la lre section de la 2e compagnie avec un groupe de « Libérer et fédérer » ;
• à Mantelli (commune de Monclar-du-Quercy) : la 2e section de la 2e compagnie et le 2e groupe de « Libérer et fédérer ». Elles ont tendu une embuscade contre un convoi ennemi venant de Montbartier à Moulis-Catrou (route de Montauban – Toulouse) le 18 août 1944, et à Labéjeau (Haute-Garonne), route de Montauban – Gaillac, où elles attaquent un poste de guet le 10 août 1944.
Secteur est :
• à Léojac (Gabach) : la 3e compagnie ;
• à « Cabertat » (entre Nègrepelisse et Monclar-de-Quercy) : la 6e ;
• à « Trégan » (Condrière et Bordelle, commune de Puygaillard-de-Quercy) et à « Nidauzel » (commune de Bruniquel) : les deux sections du Corps franc Dumas intégré à la 6e.La 3e compagnie accrochera à Lalande-Basse (Montauban) les troupes d’occupation appuyant la Gestapo, le 28 juin 1944 ; à Lacapelle (Tarn) d’autres troupes d’occupation, le 3 juillet 1944 ; à Caylus, au centre du village, une colonne allemande venant de Villefranche-de-Rouergue, le 25 juillet 1944 ; à La Salvetat-Belmontet avec l’aide des groupes T.O.M. et Louis-Sabatié (F.T.R) et la M.O.I., les troupes allemandes battant en retraite vers la Haute-Garonne, le 20 août 1944.
La 6e compagnie accrochera aux Chaumes (Montauban) les troupes d’occupation formant barrage le 16 juin 1944 ; elle sera attaquée par ces dernières et la milice en même temps que le Corps franc Dumas sur leur cantonnement de Cabertat (commune de Vaïssac, entre Nègrepelisse et Monclar-de-Quercy), le 20 juin 1944.
Représailles : 8 fermes ou granges incendiées. Le Corps franc Dumas et la 6e compagnie mettront à leur actif les accrochages, avec ou sans embuscades, contre les troupes d’occupation, la Gestapo et la milice :
• des « Brunis » (entre Nègrepelisse et Montricoux), le 17 juillet 1944 ;
• de Villemur-sur-Tarn (Haute-Garonne), le 24 juillet 1944 ;
• de « la Montre » (banlieue de Montauban), le 26 juillet 1944 ;
• d’Albias, le 7 août 1944 ;
• de Montauban-ville, le 14 août 1944 ;
• de « Grimai » à Caussade, le 17 août 1944.
Secteur nord-est :
• au camp de Caylus, lieu-dit « Pech Sec », la 7e compagnie ;
• au camp de Caylus, lieu-dit Pech Vert, la 4e. Auparavant elle avait séjourné à « Vinchet », « Labouriette », « Lautanel » commune de Penne (Tarn) où elle fut attaquée par les troupes d’occupation dessinant une manœuvre d’encerclement, le 21 mars 1944.
Représailles : 3 fermes incendiées
• à « Perges » et à « Saint-Julien », la 4e attaquera avec des éléments de la 7e les troupes d’occupation qui battaient en retraite les 17 et 18 août 1944 ; à La Salvetat, la 7e compagnie subira une attaque des troupes d’occupation, le 2 mai 1944.
Représailles : 16 fermes ou maisons brûlées
• à « Cranval » (commune de Montaigu-de-Quercy), les 4e et 7e compagnies furent attaquées par les troupes d’occupation et la Gestapo, guidées par la milice, le 16 mai 1944.
Secteur nord-ouest :
• à « Cougouillet » (commune de Lauzerte), Cazillac (communes de Cazes-Mondenard), Bourg-de-Visa, Castelsagrat et Miramont-du-Quercy, la 8e compagnie.
Elle accrochera les troupes d’occupation à Tournon-d’Agenais, le 3 juillet 1944, à Lamagistère au pont de la voie ferrée sur la Barguelonne avec un commando américain et un groupe F.T.P. du Lot, les 15 et 16 août 1944, à Moissac avec un groupe du C.F.P. (bataillon Claude) le 19 août 1944.
Secteur sud-ouest :
Dans le bois d’Hartech, commune de Castéra-Bouzet, la 10″ compagnie. Au « Chalet », commune de Maumusson, le groupe de l’Union nationale espagnole (U.N.E). La 10e compagnie et ce groupe attaqueront à «La Vitarelle », commune de Montech, un convoi ennemi et une colonne de troupes d’occupation battant en retraite d’Agen à Toulouse, les 19 et 20 août 1944.
Représailles : 8 fermes ou maisons brûlées.
Secteur nord :
• à « Saux » (commune de Montpezat-du-Quercy), la 12e compagnie ira en renfort des résistants, bloquant à Montauban une colonne dite de Mongols, le 19 août 1944.
Secteur ouest :
• à « Beaumes » (commune de Sistels), la 13e compagnie accrochera à « Sexère » (commune d’Auvillar), les troupes d’occupation le 10 juillet 1944, ainsi qu’à Astaffort, le 13 juin 1944.