Page 29-30 du Livre « Cinquantenaire  Libération de Montauban et du Tarn et Garonne »

Ils sont localisés :

• à « Vinchet », commune de Saint-Antonin et à Vidal entre Caylus et Saint-Antonin. Après s’être appelé le « réduit Guy-Mocquet », nom d’un jeune communiste de 17 ans fusillé par les Allemands, à Châteaubriant (Loire-Atlantique), il deviendra « Maquis Louis-Sabatié » en l’honneur du jeune résistant montalbanais (19 ans), chef de la « Phalange antinazie », fusillé à Toulouse le 17 février 1944 après avoir été condamné à mort par la Cour martiale itinérante à la solde du gouvernement de Vichy. Avec un groupe de la main-d’œuvre immigrée (M.O.I). Ils attaqueront une colonne des troupes d’occupation à Carmaux (Tarn) les 14 et 18 juillet 1944, et participeront à Réalville à un accrochage après avoir réalisé un coup de main en gare de La Ville-Dieu-du-Temple sur un train militaire allemand de l’organisation T.O.D.T., le 18 août 1944 ;

•    à la ferme La Balatie, au nord de Lauzerte, le maquis Philippe Chapou, nom d’un chef de l’A.S. passé aux F.T.R, tué à Bourganeuf (Creuse) par les troupes d’occupation, le 16 juillet 1944. Il sera accroché par un poste de la Wermacht sur le pont Napoléon à Moissac, le 19 août 1944 ;

•    à « Bourthoumayrious », commune de Bouillac, le maquis Igon, du nom d’un jeune résistant de Verdun-sur-Garonne, décédé au camp de Saint-Sulpice-la-Pointe. Il attaque les troupes d’occupation isolées, à Verdun-sur-Garonne, le 18 août 1944;

•    à « Borde-Basse », commune de La Salvetat-Belmontet, le groupe Tom. Il accrochera, place Saint-Orens à Montauban un groupe des troupes d’occupation renforcé par la milice, le 14 août 1944.

En plus de ces unités de l’armée secrète, de l’O.R.A.-C.F.P., des F.T.R il faut signaler la présence dans notre département du groupe Méric, implanté à Laguépie, rattaché au maquis Stalingrad des F.F.I. du Tarn, commandé par un officier de renseignements de l’état-major interallié de Londres. L’unification des Forces françaises de l’intérieur sera réalisée en juillet 1944. L’état-major de l’A.S. qui deviendra celui des F.F.I. sera localisé, pour des raisons de sécurité, dans Montauban : à la ferme Noalhac et à l’église de Gasseras, à « Cabertat » et à « Revel » où se trouve un élément important de protection : le Corps franc Dumas.

Les maquis et les groupes F.T.P.
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