Page 30-34 du Livre « Cinquantenaire Libération de Montauban et du Tarn et Garonne »
a) Les parachutages :
• Les « Ombrails », Nègrepelisse, le 19/20 août 1943, destination 6e compagnie A.S ;
• « Borde-Basse », commune de Villemade, le 19 septembre 1943, destination O.R.A.-C.F.P ;
• entre Cayriech et Saint-Georges, le 9 novembre 1943, destination 7e compagnie A.S ;
• « Tistet », commune d’Angeville, en novembre 1943 et en mars 1944, destination O.R.A.-C.F.P. ;
• « Coudun », commune de Cayrac, de janvier à mars 1944, destination O.R.A.-C.F.P. ;
• « Almond », commune de Réalville, de janvier à mars 1944, destination O.R.A.-C.F.P. ;
• Labouriette ou Lautanel (Tarn), Vinchet terrain Volcan, commune de Saint-Antonin de janvier au 21 mars 1944, destination maquis d’Ornano 4e compagnie A.S. Ce dernier fut pris par les Allemands. ;
• Belan, commune de Montbeton, le 6 avril 1944, pris par les Allemands ;
• Aubin, commune de Sistels, les 4 avril et 5 mai 1944, destination 13e compagnie A.S. ;
• Banel, commune de Bouloc, le 26 avril 1944, destination 8e compagnie A.S. ;
• Vignarnaud (le Fau), commune de Montauban, le 1er mai 1944, destination 3e compagnie A.S., dénoncé par le curé Védrines, pris par les Allemands ;
• La Bessède, commune de Larroque (Tarn), le 4 mai 1944, destination 3e compagnie A.S. ;
• Pech Berthier, commune de Belvèze, les 31 mai et 29 juillet 1944, destination 8e compagnie A.S. ;
• Sautusson, commune de Villebrumier, le 2 juillet 1944, destination 2e et 3e compagnies A.S. et «Libérer et fédérer ». ;
• Lasfonds, commune de Nègrepelisse, le 9 août 1944, destination 6e compagnie A.S. ;
• Corbarieu, le 20 août 1944, destination compagnies Armée secrète et « Libérer et fédérer » ;
• Berteilles, commune de Castéra-Bouzet, le 5 septembre 1944, destination compagnies A.S. ;
soit 32 parachutages, dont 15 par l’O.R.A.-C.F.P., 15 pour l’A.S., 2 pour «Libérer et fédérer», totalisant 554 containers. Les F.T.P. ne reçurent aucun parachutage.
Tous les terrains de parachutage étaient soumis à homologation par Londres. Le terrain homologué recevait une lettre de l’alphabet, un nom (manioc, volcan, viaduc, etc.) et une phrase : notre ourson est beau ; tu ne nous fais plus peur ; le mille-pattes s’est cassé la jambe ; méfiez-vous des bavards ; de Brigitte à Michel-Ange, 6 amis pleureront comme une fontaine ; qui annonçait selon sa formulation le parachutage.
Les opérations de parachutage étaient préparées pour l’armée secrète (A.S.) par le S.A.P. (Service atterrissage, parachutage) pour « Libérer et fédérer » (L. et F.) par la section française du Spécial opération executive (S.O.E.) du colonel Buckmaster, pour l’O.R.A.-C.F.P par les états-majors des généraux Kœnig à Londres et Cochet à Alger.
b) Les sabotages :
• Sur routes : 1 sabotage simple aux ponts de : Prat (est de Saux) ; Pignères (nord de Molières) ; Poustinac (nord de Lauzerte).
• Sur le canal latéral à la Garonne : 1 sabotage simple : ouest de Montbartier ; ouest de Valence-d’Agen, pont de la R.N.
• Sur voies ferrées : Le dépôt de locomotives de Montauban (important à cause du nœud ferroviaire Bordeaux – Paris – Toulouse – Montagne Noire) est saboté en décembre 1943 par explosif. Le Plan vert, qui désigne les sabotages des installations ferroviaires, se développera en avril et mai 1944.